Résumé
Passer un concours n’est pas une mince affaire. Qu’il s’agisse d’un concours d’entrée dans une école, d’un concours pour accéder à une profession ou d’un concours de la fonction publique, plusieurs difficultés doivent être surmontées par le candidat qui tente l’expérience. Outre le prix parfois élevé de certains examens, il est également indispensable d’être parfaitement préparé afin d’optimiser ses chances de réussite. Voici quelques-uns des écueils à éviter.
Le coût des concours
Certains concours sont très onéreux. C’est notamment le cas des examens pour entrer dans les écoles d’ingénieur ou les écoles de commerce. Pour ce type de concours, les candidats qui ne bénéficient pas d’une bourse doivent payer entre 100 et 200€ en frais d’inscription. A cela, il faut parfois ajouter le prix du voyage et celui de l’hébergement. L’une des difficultés des concours – qui sert aussi de filtre – est donc le coût. Pour certains individus, cela représente un véritable frein. Par conséquent, il est inutile de s’éparpiller en s’inscrivant à plusieurs concours à la fois. Il est préférable de bien s’orienter et de sélectionner judicieusement les concours que l’on souhaite passer. Vérifiez notamment les lieux d’examen, les dates de passage ainsi que les spécialités sur lesquelles vous serez testé.
Le fruit du hasard
Dans bon nombre de concours, on tire les épreuves au sort. S’il est possible d’avoir une idée globale du sujet sur lequel on va être noté, il est en revanche impossible de connaître avec précision les questions et les problématiques qui vont devoir être résolues dans la salle d’examen. On a beau lire des ouvrages spécialisés, se renseigner sur moult thématiques et passer des heures dans les bibliothèques, seul le hasard détermine les sujets de concours. Le but est donc de réviser le maximum de matières. Aucune ne doit être passée à la trappe (pas même les matières littéraires pour les futurs ingénieurs !). Il faut aussi s’organiser minutieusement, de manière à ne pas avoir l’esprit embrouillé par la masse de révisions.Les professionnels compétents sont là pour nous aider. Ces formateurs, spécialistes de la préparation aux concours, suivent les candidats et leur fournissent des conseils utiles pour le jour J. De cette façon,nous sommes en train de maximiser nos chances de réussites. De nombreux établissements permettent de se préparer aux concours.
La préparation des oraux
Beaucoup d’étudiants se concentrent en priorité sur les écrits. Ce sont, certes, la première étape de tous les concours. Ensuite, les candidats ne préparent les examens oraux que lorsqu’ils sont reçus aux épreuves d’admissibilité. Or, il est déjà trop tard. Il faut bien comprendre que les épreuves orales sont aussi importantes que les tests écrits. Un passage à l’oral n’est pas anodin. Il faut penser et chronométrer cette épreuve déterminante. Le candidat doit avoir les idées claires le jour de son passage devant ses juges. Il doit être capable de se faire comprendre correctement par ses examinateurs, sans se laisser envahir par le stress, en restant calme et en utilisant les bons mots. Pour cela, il faut avoir été bien préparé, comme pour l’écrit. L’oral, cela ne s’improvise pas. Pour réussir son oral, il faut s’entraîner et maîtriser son sujet.
La notion de relativité
Pour certains concours (et plus particulièrement ceux de la fonction publique), il n’y a pas de note minimale à obtenir pour réussir. C’est là toute la différence avec un examen classique. Tout est question de relativité. La réussite des uns dépend de celle des autres. Aussi, un candidat peut avoir une très bonne note à un concours et échouer, comme il peut réussir son concours avec une note médiocre. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas viser une note en particulier ou la moyenne (10/20). Quel que soit le concours que l’on passe, il faut viser l’excellence afin d’être sûr de mettre toutes les chances de son côté.